mardi 27 août 2013

Y'a t'il un lecteur dans la salle ?


Bonjour ami lecteur. T’es toujours là ? Tu n’as pas déserté les lieux lassé de ne plus y trouver ton article hebdomadaire ? Ça ne m’étonnerait pas plus que ça en ces temps de zapping permanent où la fidélité n’est plus ce qu’elle était. Mais bref… J’espère que tu vas bien et que ces quelques semaines sans Ytse ne t’ont pas paru trop longues.

Moi, ça va ! Je suis heureux comme l’autre qui avait fait un beau voyage et s’en était retourné, plein de ce que tu sais, vivre auprès des siens le reste de son âge. Mon beau voyage à moi m’emmena en divers lieux qu’il n’est point utile de mentionner ici, pas plus qu’il n’est nécessaire que je développe sur les saines activités qui m’occupèrent pendant ces quelques jours.
Saches simplement que mon périple fût plein de joies ineffables, tranquille, paisible, reposant et sans heurt. Une mer d’huile et des vents de grand largue pour une navigation sans tangage ni roulis vers les confins du bien-être et de la sérénité.
Mais, la rotondité du monde aidant, il est un fait que plus tu mets de distance entre toi et ton point de départ, plus tu as de chance de rejoindre celui-ci… Et donc me voilà de nouveau devant l’écran et le clavier que j’avais quittés il y a 3 semaines… Voiles affalées… Rames posées sur le rivage (c’est une image) et tout prêt à repartir avec toi pour de nouvelles aventures bloguesques.
Finis les plaisirs de la navigation hauturière, retour au cabotinage… Voire à la quiétude de la descente du long fleuve tranquille de la vie quotidienne, d’écluses en canaux et au fil de l’eau.

C’est la rentrée pour moi aussi en quelque sorte. Mais, alors que les uns et les autres te promettent moult changements bénéfiques, et tout un tas de trucs et de machins qui feront ta vie plus belle.  Alors que les chaines télévisées t’annoncent leurs nouvelles grilles tant tellement plus mieux que celles de l’année dernière. Que l’on nous promet une rentrée littéraire fertile en œuvres inoubliables et révolutionnaires… Bref, dans cette branloire pérenne qu’est notre monde, je t’offre ici un peu de stabilité. Car ici rien ne change. Ou presque.
Toujours la même ligne éditoriale, la même liberté de ton et de style, les mêmes petites chroniques quasi hebdomadaires au fil de mes pensées, les mêmes propos qui n’engagent que moi et ceux qui les prennent au pied de la lettre… Bref, tous ces petits riens qui ont fait mon culte et ma gloire.

Alors voilà. C’est repartit pour un tour. Rendez-vous au prochain article où je te parlerai de je ne sais pas encore quoi mais ce sera bien. Tu verras.