Bonjour
ami lecteur. T’es toujours là ? Tu n’as pas déserté les lieux lassé de ne
plus y trouver ton article hebdomadaire ? Ça ne m’étonnerait pas plus que
ça en ces temps de zapping permanent où la fidélité n’est plus ce qu’elle
était. Mais bref… J’espère que tu vas bien et que ces quelques semaines sans
Ytse ne t’ont pas paru trop longues.
Moi,
ça va ! Je suis heureux comme l’autre qui avait fait un beau voyage et
s’en était retourné, plein de ce que tu sais, vivre auprès des siens le reste
de son âge. Mon beau voyage à moi m’emmena en divers lieux qu’il n’est point
utile de mentionner ici, pas plus qu’il n’est nécessaire que je développe sur
les saines activités qui m’occupèrent pendant ces quelques jours.
Saches
simplement que mon périple fût plein de joies ineffables, tranquille, paisible,
reposant et sans heurt. Une mer d’huile et des vents de grand largue pour une
navigation sans tangage ni roulis vers les confins du bien-être et de la
sérénité.
Mais,
la rotondité du monde aidant, il est un fait que plus tu mets de distance entre
toi et ton point de départ, plus tu as de chance de rejoindre celui-ci… Et donc
me voilà de nouveau devant l’écran et le clavier que j’avais quittés il y a 3
semaines… Voiles affalées… Rames posées sur le rivage (c’est une image) et tout
prêt à repartir avec toi pour de nouvelles aventures bloguesques.
Finis
les plaisirs de la navigation hauturière, retour au cabotinage… Voire à la
quiétude de la descente du long fleuve tranquille de la vie quotidienne,
d’écluses en canaux et au fil de l’eau.
C’est
la rentrée pour moi aussi en quelque sorte. Mais, alors que les uns et les
autres te promettent moult changements bénéfiques, et tout un tas de trucs et
de machins qui feront ta vie plus belle.
Alors que les chaines télévisées t’annoncent leurs nouvelles grilles
tant tellement plus mieux que celles de l’année dernière. Que l’on nous promet
une rentrée littéraire fertile en œuvres inoubliables et révolutionnaires…
Bref, dans cette branloire pérenne qu’est notre monde, je t’offre ici un peu de
stabilité. Car ici rien ne change. Ou presque.
Toujours
la même ligne éditoriale, la même liberté de ton et de style, les mêmes petites
chroniques quasi hebdomadaires au fil de mes pensées, les mêmes propos qui
n’engagent que moi et ceux qui les prennent au pied de la lettre… Bref, tous
ces petits riens qui ont fait mon culte et ma gloire.
Alors
voilà. C’est repartit pour un tour. Rendez-vous au prochain article où je te
parlerai de je ne sais pas encore quoi mais ce sera bien. Tu verras.