La principale
d’entre elles ayant bien évidemment été d’avoir le bonheur d’assister à la célébration
de l’union de deux amis très chers et de partager avec eux ce moment important
pour eux… Mais cela est une autre histoire et n’aurait que peu d’intérêt à
figurer ici si ce n’est qu’eut égard au côté très international de
l’assistance, ce fut bien sûr, à tout le moins pour nous européens, l’occasion
de quelques échanges sympathiques sur la compétition en cours.
Mais alors
que je savourais moult délicieux breuvages dans le cadre enchanteur du Domaine
des Andéols sis en plein cœur du Luberon, magnifique région s’il en est… Bref,
à l’heure où je goutais aux menus plaisirs que la vie sait offrir à qui sait
les saisir, deux événements d’importance se déroulaient et qui furent eux aussi
source de quelques amusements…
Pour
commencer, et eut égard à l’objet initial de ce blog, il me faut sans doute
évoquer ce passionnant Euro, en commençant par saluer la bonne tenue de notre
chère équipe de France jusqu’ici. Bonne tenue qui lui vaut d’avoir 1 pied ¾ en
quart de finale. N’ayant pas vu les matches en question je ne m’étendrai pas
sur le contenu mais reconnais cher lecteur que se retrouver, à la veille du
dernier match du tour initial d’une compétition, avec une équipe de France
quasiment qualifiée… Cela nous parle presque d’un temps que les moins de 20 ans
ne peuvent pas connaitre… Allez, disons les moins de 18 ans. Célébrons donc ce
digne événement par un « Allez les bleus » de circonstance.
Après ce
second match de l’EDF, la compétition entra dans le moment de vérité qui
clôture cette phase de groupe et si, pour le groupe A cela se traduisit par la
déception de voir disparaitre ma Pologne d’adoption, la conclusion du Groupe B
fut source de joies ineffables.
Bien
évidement il est doux et bon de voir Allemands et Portugais poursuivre plus
avant la compétition. Les uns parce que j’apprécie le jeu déployé par leur
sélection nationale, les autres parce que je les aime eux, leur sens de
l’hospitalité, leur sens de l’amitié…leur sens de la vie en somme.
Mais surtout,
cher lecteur, il me faut ici avouer que ce qui me causa un grand bonheur fut la
chute de cette détestable équipe Néerlandaise.
Alors, te connaissant comme je te sais, tu ne manqueras sans doute pas
de rire sous cape en moquant ce que tu considéreras sans doute comme un manque
de constance chez moi… Tu feras remarquer que j’ai souventes fois raillé les
ceusses qui semblaient éprouver plus de joie aux malheurs des uns qu’à la
réussite des autres, que je me suis targué d’une parfaite neutralité plus
souvent qu’à mon tour et naninanère… Bref, tu te feras le malin…
Peut-être
auras-tu un peu raison. Mais bon… Avoue quand même que quiconque aime le
football ne peut que se féliciter de voir disparaitre cette parodie de ce que
le football Oranje a pu être dans un passé pas si lointain… Bon débarras donc…
Ce soir et
demain nous livreront les noms des 4 derniers heureux élus parmi lesquels nous
espérons bien compter la France… Mais cela, seul l’avenir nous le dira avec la
bénédiction de la déesse chaglatoune sous le contrôle de mon ami divin.
Par ailleurs,
alors même que je prenais sans doute un énième Daiquiri, certains citoyens
remplissaient avec consomption leur devoir électoral pour choisir leurs
représentants à l’Assemblée censée décider de l’avenir du pays en général et du
leur en particulier.
Là aussi, il
me faut sans doute d’abord saluer la mise en place d’une majorité
présidentielle que j’avais appelée de mes vœux afin que de permettre au
Président fraichement élu de mener à bien la politique qu’il entend sans subir
les entraves d’un parlement placé de l’autre côté de l’échiquier politique… Non
pas que je pense que la majorité en question puisse prétendre à faire mieux que
celle qui l’a précédée… Tout au plus fera- t-elle au moins différemment
puisque, je le rappelle à toutes fins utiles, « le changement… c’est
maintenant… »… Bref… Les travées de la digne institution ce pareront de
Rose, avec un soupçon de Vert, de Rouge et de Noir… et le minimum de Bleu
nécessaire à un juste équilibre…
Mais cela ne
serait resté qu’anecdotique pour moi si non accompagné d’un petit événement
fort réjouissant avec le soufflet reçu par Mme Royale à la Rochelle. Alors, là
encore, je te vois venir cher lecteur, et encore plus toi chère lectrice, venir
et te demander si le Ytse il ne serait pas un brin misogyne… Que nenni !
Ce qui me
fait plaisir dans la fessée royaliste c’est qu’elle est la parfaite
illustration de ce qu’il peut advenir lorsque l’on se livre au périlleux autant
que fort critiquable exercice du Parachutage… Si dans la plupart des cas cela
conduit l’Elu(e) à atterrir en douceur dans son fauteuil de velours rouge au
Palais Bourbon… Il arrive parfois que le parachute en question ne s’ouvre pas
et que l’Elu(e) aille allégrement se fracasser la calbombe sur le dur pavé de
la rue en colère… Et rien ne me fait alors plus plaisir que d’être témoin de ce
genre de chute impromptue…
